C'est l'histoire d'une petite chanson audacieuse. Secrètement, elle s'en est allée frapper aux portes. Elle nous a dit qu'elle venait chercher un peu de ce qui manque au monde. Elle nous a dit qu'elle voulait nous faire
chanter pour répondre à tous les oiseaux qu'on a mis à la porte de l'univers, et pour tous ceux qui reviendront. Elle nous a dit qu'elle venait donner la parole aux douleurs et aux chagrins, à ce
qui crie et murmure, à toutes les joies qui veillent et nous protègent. Elle nous a dit que parfois ne reste que le chant pour faire entendre ce qui tremble, que l'on pourrait allumer ensemble un feu de camp.
Elle nous a dit que l'on pourrait chanter ce qui nous soulève, que l'on pourrait ensemble étonner la catastrophe, et que sur les balcons et aux fenêtres du monde, on entendait déjà les ruisseaux
de la gratitude. Celle que l'on croyait perdue, et oubliée. Elle nous a dit, que quand on rassemble plus de mille volontés, que quand on récolte plus de 1001 sensibilités, et plus de 1001 souffles,
le monde entier peut nous entendre, et la terre nous répond. Elle nous a dit que la distance nous a peut-être sauvés, mais c'est le lien qui va nous guérir. Alors, mille et une voix ont ouvert
la porte. Et les « 1001 et une voix » ont répondu : il n'y a pas de ciel sans tempête, mais il y a une route, il y a un chemin. À plus de 1001 souffles, même une petite chanson peut
inventer une symphonie. À plus de 1001 souffles, on invite le ciel et la terre à chanter ensemble. À l'horizon quelqu'un a écrit : « Pas de compétition. C'est le mot d'ordre
que nous donnent le buisson, la forêt, la rivière, l'océan. Unissez-vous ! Accordez-vous ! Pratiquez l'entraide ! » POUR GARDER LE MEILLEUR, IL FAUT LE DONNER AUX AUTRES.